En 2023, les exportations françaises marquent le pas
Publié le 26/06/2024
Qualité des produits
Dernière mise à jour de la balance commerciale
Après deux années consécutives de croissance qui avaient porté les exportations françaises à 5 240 tonnes en 2022, elles repartent à la baisse en 2023 : -14,5% en volume et -18% en valeur. Le tonnage exporté est ainsi de 4 480 tonnes, en recul de 760 tonnes par rapport à 2022. Il se maintient certes au-dessus des 4 000 tonnes mais la France peine à conquérir de façon pérenne certains marchés pourtant relativement lucratifs à l’instar du Proche et du Moyen-Orient ainsi que de l’Asie (Chine, Japon, Hong Kong) qui ne représentent plus que des volumes confidentiels.
L’Europe représente plus des trois quarts des ventes à l’exportation. Près de 80% des volumes sont vendus en Europe au sens géographique dont 71% au sein de l’UE et 6% en Suisse. Quatre pays de l’UE représentent en cumul 36% du tonnage exporté : l’Allemagne, la Belgique, l’Italie et l’Espagne qui achètent entre 350 tonnes et 450 tonnes chacun. L’importance du tonnage vendu en Suède, qui atteint 1 200 tonnes, soit 27% du total, s’explique par la localisation, dans ce pays, d’une filiale commerciale du leader français pour approvisionner la Scandinavie mais aussi les pays baltes et sans doute la Russie.
L’Europe représente plus des trois quarts des ventes à l’exportation. Près de 80% des volumes sont vendus en Europe au sens géographique dont 71% au sein de l’UE et 6% en Suisse. Quatre pays de l’UE représentent en cumul 36% du tonnage exporté : l’Allemagne, la Belgique, l’Italie et l’Espagne qui achètent entre 350 tonnes et 450 tonnes chacun. L’importance du tonnage vendu en Suède, qui atteint 1 200 tonnes, soit 27% du total, s’explique par la localisation, dans ce pays, d’une filiale commerciale du leader français pour approvisionner la Scandinavie mais aussi les pays baltes et sans doute la Russie.
Les exportations vers les pays tiers qui représentent 29% du total en volume se répartissent comme suit : les USA et la Suisse absorbent plus de 200 tonnes (12% en cumul), suivis du Royaume-Uni et du Japon qui ont acheté entre 100 et 200 tonnes de miel français (6% en cumul) en 2023. Le solde, c’est-à-dire les 11% restant qui représentent 493 tonnes, se répartit entre plus de 45 pays sur différents continents.
Les exportations vers les pays tiers qui représentent 29% du total en volume se répartissent comme suit : les USA et la Suisse absorbent plus de 200 tonnes (12% en cumul), suivis du Royaume-Uni et du Japon qui ont acheté entre 100 et 200 tonnes de miel français (6% en cumul) en 2023. Le solde, c’est-à-dire les 11% restant qui représentent 493 tonnes, se répartit entre plus de 45 pays sur différents continents.
Les 3 principaux importateurs d’Asie, à savoir Hong Kong, le Japon et la Chine, n’ont acquis que 4% des tonnages, la Chine ayant pratiquement fermé son marché aux miels européens depuis 2016. Les ventes au Proche et Moyen-Orient sont devenues confidentielles presque négligeables.
À l’exception de la Suède dont le tonnage exporté reste stable, tous les autres pays affichent une baisse de l’ordre de 20% à 30%, notamment les pays partenaires que sont l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne et l’Italie.
Les 3 principaux importateurs d’Asie, à savoir Hong Kong, le Japon et la Chine, n’ont acquis que 4% des tonnages, la Chine ayant pratiquement fermé son marché aux miels européens depuis 2016. Les ventes au Proche et Moyen-Orient sont devenues confidentielles presque négligeables.
À l’exception de la Suède dont le tonnage exporté reste stable, tous les autres pays affichent une baisse de l’ordre de 20% à 30%, notamment les pays partenaires que sont l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne et l’Italie.
Si les exportations vers l’UE concernent sans doute des miels de plaine au prix moyen de 5€/kg, celui-ci double pratiquement pour celles à destination des pays tiers (9,50 €/kg). Les prix les plus élevés sont relevés sur des marchés de niche à forte valeur ajoutée pour des miels mono-floraux : les USA (11,5 €/kg), le Japon (11 €/kg), la Belgique (9,3 €/kg) et le Royaume-Uni (10 €/kg).
Si les exportations vers l’UE concernent sans doute des miels de plaine au prix moyen de 5€/kg, celui-ci double pratiquement pour celles à destination des pays tiers (9,50 €/kg). Les prix les plus élevés sont relevés sur des marchés de niche à forte valeur ajoutée pour des miels mono-floraux : les USA (11,5 €/kg), le Japon (11 €/kg), la Belgique (9,3 €/kg) et le Royaume-Uni (10 €/kg).
Figure 1 : Structure des exportations françaises de miel en volume de 2021 à 2023 Source : Sur base des données des Douanes françaises
Tableau 1 : Chiffres clés des exportations françaises de miel en 2022 et 2023 Source : Douanes françaises
En 2023, le déficit de la balance commerciale se réduit
Rappelons que la balance commerciale d’un produit représente la différence entre les importations et les exportations de ce produit en volume ou en valeur.
En 2022, la balance commerciale du «miel naturel» s’était dégradée de façon significative atteignant presque un déficit de 100 millions d’euros.
L’année 2023 affiche une correction de cet indicateur : celui-ci baisse d’abord du fait de la diminution conjointe du tonnage importé (-12%) et du prix moyen des importations (-9%). Par contre, le recul des exportations, de 14,5% en volume et de 18% en valeur, ne permet pas son amélioration.
Rappelons que la balance commerciale d’un produit représente la différence entre les importations et les exportations de ce produit en volume ou en valeur.
En 2022, la balance commerciale du «miel naturel» s’était dégradée de façon significative atteignant presque un déficit de 100 millions d’euros.
L’année 2023 affiche une correction de cet indicateur : celui-ci baisse d’abord du fait de la diminution conjointe du tonnage importé (-12%) et du prix moyen des importations (-9%). Par contre, le recul des exportations, de 14,5% en volume et de 18% en valeur, ne permet pas son amélioration.
Avec près de 79 millions d’euros de déficit en valeur, la balance commerciale du miel s’améliore en 2023 regagnant près de 20 millions d’euros en valeur (-20% par rapport à 2022). En volume, le déficit se situe à 26 800 tonnes, soit une réduction de 3 490 tonnes (-11% par rapport à 2022).
Avec près de 79 millions d’euros de déficit en valeur, la balance commerciale du miel s’améliore en 2023 regagnant près de 20 millions d’euros en valeur (-20% par rapport à 2022). En volume, le déficit se situe à 26 800 tonnes, soit une réduction de 3 490 tonnes (-11% par rapport à 2022).
Tableau 2 : Chiffres clés de la balance commerciale française en 2018, 2022 et 2023 Source : Douanes françaises
Auteurs :
Jacques Combes (consultant indépendant), Cécile Ferrus (ITSAP-Institut de l’abeille)
Contact :
cecile.ferrus(a)itsap.asso.fr
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