Marché du miel en France – point sur les exportations et la balance commerciale de la France pour 2019
Publié le 17/06/2020
Qualité des produits
Les exportations de la France ont légèrement diminué ces 2 dernières années, pour atteindre environ 4 400 tonnes en 2018 et 2019. La quasi-totalité des volumes est vendue en Europe et de plus faibles volumes exportés concernent des pays tiers (USA, Moyen-Orient et Asie).
Figure 1 : Structure des exportations françaises de miel en volume en 2018 et 2019.
Source : Douanes françaises
ÉVOLUTION RÉCENTE DES EXPORTATIONS DE MIEL DE LA FRANCE
En 2019, les exportations françaises de miel affichent en volume une très légère hausse par rapport à 2018 (+ 0,8%) mais leur valeur est en baisse (-1%). Stables à plus de 5 000 tonnes sur les années 2015-2017, les exportations ont décroché en 2018 et 2019 pour se situer aux alentours de 4 400 tonnes. La quasi-totalité des volumes est vendue en Europe au sens large avec cependant un petit courant d’exportations vers les pays tiers (USA, Moyen-Orient, Asie) mais pour des volumes limités.
Quatre pays d’Europe représentent 50% des ventes en volumes : Suède, Italie, Espagne et Allemagne. Puis, en incluant les USA et 3 pays d’Europe (Suisse, Belgique, Royaume-Uni), on atteint pratiquement 75% des volumes exportés. La position de la Suède comme premier client de la France s’explique par la stratégie du leader français qui y a établi une filiale.
Quatre pays d’Europe représentent 50% des ventes en volumes : Suède, Italie, Espagne et Allemagne. Puis, en incluant les USA et 3 pays d’Europe (Suisse, Belgique, Royaume-Uni), on atteint pratiquement 75% des volumes exportés. La position de la Suède comme premier client de la France s’explique par la stratégie du leader français qui y a établi une filiale.
Des prix moyen de plus de 7 €/kg sur certains pays (pays tiers mais aussi certains pays de l’UE) témoignent d’un positionnement sur des marchés de niche à valeur ajoutée pour des miels spécifiques (miels mono floraux, miels de l’agriculture biologique, conditionnements sophistiqués, etc.)
Des prix moyen de plus de 7 €/kg sur certains pays (pays tiers mais aussi certains pays de l’UE) témoignent d’un positionnement sur des marchés de niche à valeur ajoutée pour des miels spécifiques (miels mono floraux, miels de l’agriculture biologique, conditionnements sophistiqués, etc.)
Tableau 1 : Chiffres clés des exportations françaises de miel en 2018 et 2019. Source : Douanes françaises
La balance commerciale de la France en volume et en valeur
La balance commerciale d’un produit est définie comme la différence entre les importations et les exportations de ce produit en volume ou en valeur.
La balance commerciale d’un produit est définie comme la différence entre les importations et les exportations de ce produit en volume ou en valeur.
Pour le miel, le déficit de la balance commerciale française est en 2019 de :
•28 334 tonnes en volume
•79 millions € en valeur
Pour le miel, le déficit de la balance commerciale française est en 2019 de :
•28 334 tonnes en volume
•79 millions € en valeur
Tableau 2 : Chiffres clés de la balance commerciale française en 2015, 2018 et 2019. Source : Douanes françaises
En terme d’évolution 2019/2018, le déficit de la balance commerciale en volume augmente de +1,6% sous l’effet conjoint d’une faible hausse des importations (+1,5%) mais qui a été supérieure à celle des exportations qui sont pratiquement stables en volume (+0,8% soit +35 tonnes). La dégradation de la balance commerciale reste minime avec un déficit qui se creuse de 460 tonnes. Pour rappel, en 2018, ce déficit s’était réduit de 2 560 tonnes par rapport à 2017.
En terme d’évolution 2019/2018, le déficit de la balance commerciale en volume augmente de +1,6% sous l’effet conjoint d’une faible hausse des importations (+1,5%) mais qui a été supérieure à celle des exportations qui sont pratiquement stables en volume (+0,8% soit +35 tonnes). La dégradation de la balance commerciale reste minime avec un déficit qui se creuse de 460 tonnes. Pour rappel, en 2018, ce déficit s’était réduit de 2 560 tonnes par rapport à 2017.
En valeur, le déficit se réduit de près de 5% du fait d’un baisse significative de la valeur globale des importations (- 4%) liée à celle du prix moyen qui passe de 3,41 € à 3,23 € (-5,2%) ; de leur côté, la valeur des exportations ne baisse que de -1% (stabilité en volume et légère baisse du prix moyen des miels exportés à 6,04 €/kg).
Sur la période 2015-2019, si le déficit se creuse légèrement en volume, il s’est pratiquement réduit de 10% en valeur, le prix moyen des miels importés ayant lui aussi baissé de plus de 10%
En valeur, le déficit se réduit de près de 5% du fait d’un baisse significative de la valeur globale des importations (- 4%) liée à celle du prix moyen qui passe de 3,41 € à 3,23 € (-5,2%) ; de leur côté, la valeur des exportations ne baisse que de -1% (stabilité en volume et légère baisse du prix moyen des miels exportés à 6,04 €/kg).
Sur la période 2015-2019, si le déficit se creuse légèrement en volume, il s’est pratiquement réduit de 10% en valeur, le prix moyen des miels importés ayant lui aussi baissé de plus de 10%
Auteurs :
Jacques Combes (consultant indépendant), Cécile Ferrus (ITSAP-Institut de l’abeille)
Contact :
cecile.ferrus(a)itsap.asso.fr
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