Le marché français du miel en 2019 : les « emplois », bilan des ressources et des emplois et estimation de la consommation 2019
Publié le 22/11/2020
Qualité des produits
En 2019, quels ont été les différents usages de miel en France ? Comment se répartissent-ils entre la grande distribution, la vente directe, les exportations et les autres usages ? Quelles ont été les évolutions ces dernières années, aussi bien au niveau de ces débouchés, que de l’origine du miel (récolte nationale et importations notamment) ? Enfin, à combien a été estimée la consommation française de miel pour 2019 ?
Les emplois : les différents débouchés du tonnage disponible
Les emplois recouvrent l’ensemble des différents usages des miels disponibles sur le marché domestique.
Les deux principaux débouchés sont les ventes au détail en pots, dans deux circuits principaux pour la consommation directe des ménages :
•Tous les formats de la grande et moyenne distribution
•L’ensemble des formes de la vente directe par les apiculteurs.
Les autres emplois sont :
•D’abord les exportations vers les pays de l’UE et les pays tiers
•La consommation de miels en restauration
•L’utilisation de miels dans l’industrie agro-alimentaire et cosmétique
•L’éventuelle augmentation de stocks chez les apiculteurs ou les conditionneurs.
Les emplois recouvrent l’ensemble des différents usages des miels disponibles sur le marché domestique.
Les deux principaux débouchés sont les ventes au détail en pots, dans deux circuits principaux pour la consommation directe des ménages :
•Tous les formats de la grande et moyenne distribution
•L’ensemble des formes de la vente directe par les apiculteurs.
Les autres emplois sont :
•D’abord les exportations vers les pays de l’UE et les pays tiers
•La consommation de miels en restauration
•L’utilisation de miels dans l’industrie agro-alimentaire et cosmétique
•L’éventuelle augmentation de stocks chez les apiculteurs ou les conditionneurs.
Méthodologie utilisée :
À l’exception des ventes dans les différents formats de la grande distribution et les données relatives aux exportations, on ne dispose pas d’outils de suivis annuels des ventes de miel dans les autres circuits.
Le raisonnement se base sur :
•Les données du panel NIELSEN fournies par FranceAgriMer pour les hypermarchés et les supermarchés
•Des études ponctuelles ayant fourni sur ce produit miel des estimations de tonnage (exemple étude GIRA sur la restauration).
•Il reste que les tonnages et surtout l’origine des miels vendus en ventes directes par les apiculteurs constituent une donnée difficile à estimer ; données basées sur du déclaratif. Cette estimation se base sur les informations collectées auprès des acteurs par l’enquête de l’observatoire de la production de FranceAgriMer.
Méthodologie utilisée :
À l’exception des ventes dans les différents formats de la grande distribution et les données relatives aux exportations, on ne dispose pas d’outils de suivis annuels des ventes de miel dans les autres circuits.
Le raisonnement se base sur :
•Les données du panel NIELSEN fournies par FranceAgriMer pour les hypermarchés et les supermarchés
•Des études ponctuelles ayant fourni sur ce produit miel des estimations de tonnage (exemple étude GIRA sur la restauration).
•Il reste que les tonnages et surtout l’origine des miels vendus en ventes directes par les apiculteurs constituent une donnée difficile à estimer ; données basées sur du déclaratif. Cette estimation se base sur les informations collectées auprès des acteurs par l’enquête de l’observatoire de la production de FranceAgriMer.
Tableau 1 : La baisse des achats se poursuit en GMS. Source : Nielsen, données traitées par FranceAgriMer
Les ventes du produit « miel » dans la nomenclature Nielsen** affichent des baisses sur la période 2017-2019 : en volume**, ce recul est significatif en hypermarchés (-10%) et légèrement plus limité en supermarchés (-8%).
On ne dispose pas pour 2019 des données concernant les autres formats de magasins : drives, enseignes à dominante marque propre (ancienne dénomination du Hard discount), magasins de proximité. En 2018, les drives et les enseignes à dominante marque propre affichaient des performances positives (respectivement +8,6% et +5% en volume) mais pour des miels à des niveaux de prix excluant les miels français.
BILAN 2016-2019 ET ESTIMATION DE LA CONSOMMATION 2019
Figure 1 : Bilan emplois et ressources pour le miel. 2016-2019.
BILAN 2016-2019 ET ESTIMATION DE LA CONSOMMATION 2019
La méthode des bilans permet d’estimer une consommation de miel en 2019 de 45 760 tonnes soit une hausse de +5% par rapport à 2018.
Auteurs :
Jacques Combes (consultant indépendant), Cécile Ferrus (ITSAP-Institut de l’abeille)
Contact :
cecile.ferrus(a)itsap.asso.fr
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