Le marché français du miel en 2019 : la géographie de la production et la segmentation du marché avec les miels sous signe de qualité existant
Publié le 22/11/2020
Qualité des produits
Au niveau de la production française de miel de 2019, comment se répartit-elle entre les différentes régions ? Comment cette répartition a-t-elle évolué ces dernières années ? Par ailleurs, à l’échelle de la production nationale, que représentent les miels sous SIQO (signes officiels de la qualité et de l’origine) que sont les miels certifiés bio, les miels sous AOP/IGP et Label Rouge ?
La géographie de la production : 2019 et évolution par rapport à 2015 et 2018
Alors que l’année 2018 s’était distinguée par une très forte augmentation de miel dans le quart nord-est de la France, l’année 2019 voit un retour à une situation plus classique.
En 2015, les 5 régions sud représentaient 67% du tonnage de miel récolté en métropole.
En 2018, du fait des aléas climatiques et malgré une récolte exceptionnelle :
•Les 5 régions sud voyaient leur tonnage stagner par rapport à 2015 pour un poids relatif au niveau national de 58% ;
•À l’inverse, les 5 régions du centre, est et nord bénéficiaient d’une très forte augmentation (près de 70% par rapport à 2017) de leur production pour représenter plus du tiers de la récolte française (35%).
Alors que l’année 2018 s’était distinguée par une très forte augmentation de miel dans le quart nord-est de la France, l’année 2019 voit un retour à une situation plus classique.
En 2015, les 5 régions sud représentaient 67% du tonnage de miel récolté en métropole.
En 2018, du fait des aléas climatiques et malgré une récolte exceptionnelle :
•Les 5 régions sud voyaient leur tonnage stagner par rapport à 2015 pour un poids relatif au niveau national de 58% ;
•À l’inverse, les 5 régions du centre, est et nord bénéficiaient d’une très forte augmentation (près de 70% par rapport à 2017) de leur production pour représenter plus du tiers de la récolte française (35%).
Le scénario 2019 revient à un paysage plus classique :
•Les 5 régions sud récoltent un tonnage en baisse de 25% par rapport à 2018, mais qui représente 55% du total de la récolte en métropole
•Par contre, les 5 régions centre, est et nord voient leur tonnage s’effondrer (-35% par rapport à 2018) et ne représentent plus que moins du tiers de la production nationale.
Le scénario 2019 revient à un paysage plus classique :
•Les 5 régions sud récoltent un tonnage en baisse de 25% par rapport à 2018, mais qui représente 55% du total de la récolte en métropole
•Par contre, les 5 régions centre, est et nord voient leur tonnage s’effondrer (-35% par rapport à 2018) et ne représentent plus que moins du tiers de la production nationale.
Figure 1 : Répartition régionale de la production. 2015
Source : Observatoire de la production de miel et de gelée royale, FranceAgriMer, 2016.
Chacun des tableaux ci-dessous présente le tonnage récolté dans la zone géographique, son poids relatif par rapport à la production nationale et pour 2018 et 2019 l’évolution par rapport à l’année précédente. La source des données est celle de l’observatoire de la production de miel et de gelée royale de FranceAgriMer (2016, 2019 et 2020).
Chacun des tableaux ci-dessous présente le tonnage récolté dans la zone géographique, son poids relatif par rapport à la production nationale et pour 2018 et 2019 l’évolution par rapport à l’année précédente. La source des données est celle de l’observatoire de la production de miel et de gelée royale de FranceAgriMer (2016, 2019 et 2020).
Ici, nous comparons :
•5 régions sud : Corse, PACA, Occitanie, Nouvelle-Aquitaine et Auvergne-Rhône-Alpes
•5 régions centre, est et nord : Hauts-de-France, Ile-de-France, Grand-Est, Centre-Val de Loire, Bourgogne-Franche-Comté.
Ici, nous comparons :
•5 régions sud : Corse, PACA, Occitanie, Nouvelle-Aquitaine et Auvergne-Rhône-Alpes
•5 régions centre, est et nord : Hauts-de-France, Ile-de-France, Grand-Est, Centre-Val de Loire, Bourgogne-Franche-Comté.
Tableau 1 : Tonnage et poids relatif de la production régionale. 2015
Tableau 2 : Tonnage et poids relatif de la production régionale. 2018
Tableau 3 : Tonnage et poids relatif de la production régionale. 2019
On assiste donc à des variations importantes de la localisation de la production en fonction notamment du profil climatique de la saison. Il en résulte aussi que les acteurs doivent s’adapter à ces évolutions qui peuvent être très significatives, comme entre 2018 et 2019 par exemple.
Figure 2 : Répartition régionale de la production de miel. 2018 & 2019
Source : Observatoire de la production de miel et de gelée royale, FranceAgriMer, 2020.
Tableau 4 : Tonnages de miels sous référentiels de type SIQO. 2018 & 2019
Source : Enquêtes auprès des ODG (Organisme de défense et de gestion des SIQO)
LA SEGMENTATION DU MARCHÉ : LE POIDS DES MIELS SOUS RÉFÉRENTIEL SIQO (SIGNES OFFICIELS DE LA QUALITÉ ET DE L’ORIGINE). 2018-2019
En 2019, la production de miels sous référentiel de types AOP/AOC, IGP et Label Rouge se limite à moins de 1 100 tonnes, soit une baisse de près de 25% par rapport à 2018. Ces reculs sont liés aux aléas climatiques notamment. Les SIQO d’Alsace et de Provence affichent les baisses les plus importantes en 2019. Les miels (AOP/IGP/LR) représentent 5% de la production nationale. Et 14% de l’ensemble de la récolte française de miel est produite en Agriculture Biologique.
Tableau 5 : Statistiques 2019 sur le secteur Agriculture Biologique en apiculture
Source : Agence Bio Agreste
À noter la création du syndicat des miels des Landes en mars 2019 dont l’objectif est de porter le projet d’IGP miel des Landes et de valider les statuts du futur ODG : la reconnaissance de l’IGP Miel des Landes porterait ainsi à 8 le nombre de SIQO dans la production française en dehors des miels issus de l’agriculture biologique.
Le tonnage récolté de miels issus de l’Agriculture Biologique est selon l’observatoire de la production de FranceAgriMer en légère hausse. Il s’agit d’une estimation car l’Agence Bio fournit comme indicateur le nombre de ruches conduites sous le référentiel AB, les volumes produit ne sont pas connus mais estimés.
Auteurs :
Jacques Combes (consultant indépendant), Cécile Ferrus (ITSAP-Institut de l’abeille)
Contact :
cecile.ferrus(a)itsap.asso.fr
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