Valorisation des productions apicoles en 2022
Publié le 24/05/2023
Technico-économie
Qualité des produits
Une première enquête à l’échelle nationale
En 2022, le réseau ADA-ITSAP-Institut de l’abeille a réalisé une « enquête production et commercialisation » harmonisée pour la première fois à l’échelle nationale. Ce travail résulte de la collaboration entre les différentes structures du réseau, animées par la volonté de mutualiser et d’harmoniser les différentes enquêtes de terrain et d’homogénéiser les références nationales. Il met notamment en lumière les circuits de commercialisation, les démarches de qualité et les stratégies de diversification des apiculteurs.
En préambule, il convient de préciser que parmi les répondants de cette enquête, plus de 400 des apiculteurs comptaient au moins 50 ruches et 257 apiculteurs plus de 200 ruches.
En préambule, il convient de préciser que parmi les répondants de cette enquête, plus de 400 des apiculteurs comptaient au moins 50 ruches et 257 apiculteurs plus de 200 ruches.
Une première restitution est parue récemment dans Réussir Apiculture, et détaille la typologie des répondants à l’enquête, les miellées et les rendements observés en 2022.
Une première restitution est parue récemment dans Réussir Apiculture, et détaille la typologie des répondants à l’enquête, les miellées et les rendements observés en 2022.
La vente directe caracole en tête des circuits de commercialisation
La grande majorité des apiculteurs commercialise leurs miels via plusieurs circuits parmi lesquels la vente directe, la vente en demi-gros et la vente dite « en vrac » (ou appelée aussi « en gros » ou « en fût »).
• Quels circuits de commercialisation sont utilisés par les apiculteurs ?
La vente directe est le circuit le plus répandu en France : toutes régions confondues, entre 84% et 100% des apiculteurs la pratiquent.
La vente en demi-gros est utilisée par plus de 90% des apiculteurs dans les régions Bretagne et Auvergne-Rhône-Alpes. C’est dans les régions Grand-Est et Centre-Val de Loire que les apiculteurs ont le moins recours à ce circuit de commercialisation (60% d’entre eux), ces proportions restant tout de même importantes (Fig. 1).
La grande majorité des apiculteurs commercialise leurs miels via plusieurs circuits parmi lesquels la vente directe, la vente en demi-gros et la vente dite « en vrac » (ou appelée aussi « en gros » ou « en fût »).
• Quels circuits de commercialisation sont utilisés par les apiculteurs ?
La vente directe est le circuit le plus répandu en France : toutes régions confondues, entre 84% et 100% des apiculteurs la pratiquent.
La vente en demi-gros est utilisée par plus de 90% des apiculteurs dans les régions Bretagne et Auvergne-Rhône-Alpes. C’est dans les régions Grand-Est et Centre-Val de Loire que les apiculteurs ont le moins recours à ce circuit de commercialisation (60% d’entre eux), ces proportions restant tout de même importantes (Fig. 1).
La vente en vrac est pratiquée par plus de 40% des apiculteurs dans les régions Grand-Est, Nouvelle-Aquitaine, Centre-Val de Loire, Haut-de-France et Occitanie. C’est en Normandie et en Bretagne qu’on trouve le moins d’apiculteurs passant par ce circuit de vente en vrac (25% d’entre eux au maximum) (Fig. 1).
• Quels circuits sont majoritaires ?
On considère ici qu’un circuit de commercialisation est majoritaire quand l’apiculteur l’utilise pour commercialiser au moins 50% de ses volumes de production. Ainsi, si l’apiculteur commercialise son miel à hauteur de 50% en direct et de 50% en demi-gros, les deux circuits seront considérés comme majoritaires, d’où une somme des pourcentages des trois circuits supérieure à 100%.
La vente en vrac est pratiquée par plus de 40% des apiculteurs dans les régions Grand-Est, Nouvelle-Aquitaine, Centre-Val de Loire, Haut-de-France et Occitanie. C’est en Normandie et en Bretagne qu’on trouve le moins d’apiculteurs passant par ce circuit de vente en vrac (25% d’entre eux au maximum) (Fig. 1).
• Quels circuits sont majoritaires ?
On considère ici qu’un circuit de commercialisation est majoritaire quand l’apiculteur l’utilise pour commercialiser au moins 50% de ses volumes de production. Ainsi, si l’apiculteur commercialise son miel à hauteur de 50% en direct et de 50% en demi-gros, les deux circuits seront considérés comme majoritaires, d’où une somme des pourcentages des trois circuits supérieure à 100%.


Figure 1 : Pourcentage d’apiculteurs qui commercialisent par circuit de vente
Figure 2 : Pourcentage d’apiculteurs pour lesquels chaque circuit est majoritaire
En Normandie, Bretagne et PACA, au moins 50% des apiculteurs vendent principalement en direct. Pour les autres régions, c’est au minimum 35% des producteurs qui ont choisi ce circuit de commercialisation comme majoritaire (Fig. 2).
La vente en demi-gros est le principal circuit de vente pour 38% des apiculteurs en France. Dans les régions Haut-de-France, Normandie, AURA, Bretagne et Corse, plus de 50% de ceux-ci ont choisi la vente en demi-gros comme principal circuit de vente.
En Normandie, Bretagne et PACA, au moins 50% des apiculteurs vendent principalement en direct. Pour les autres régions, c’est au minimum 35% des producteurs qui ont choisi ce circuit de commercialisation comme majoritaire (Fig. 2).
La vente en demi-gros est le principal circuit de vente pour 38% des apiculteurs en France. Dans les régions Haut-de-France, Normandie, AURA, Bretagne et Corse, plus de 50% de ceux-ci ont choisi la vente en demi-gros comme principal circuit de vente.
Enfin, la vente en vrac est le circuit de vente majoritaire pour 22% des apiculteurs en France. Au sein de notre échantillon, en Corse et en Normandie, aucun répondant ne vend majoritairement en vrac. En revanche, en Occitanie, en Nouvelle-Aquitaine, dans la région Grand-Est et dans le Centre-Val de Loire, celle-ci représente le circuit de vente majoritaire pour au moins 30% des apiculteurs.
Enfin, la vente en vrac est le circuit de vente majoritaire pour 22% des apiculteurs en France. Au sein de notre échantillon, en Corse et en Normandie, aucun répondant ne vend majoritairement en vrac. En revanche, en Occitanie, en Nouvelle-Aquitaine, dans la région Grand-Est et dans le Centre-Val de Loire, celle-ci représente le circuit de vente majoritaire pour au moins 30% des apiculteurs.
Valorisation et promotion des miels : diverses démarches qualité
• Les démarches qualité étudiées
Pour chaque miellée, les répondants de l’enquête ont indiqué si le miel était produit selon un cahier des charges particulier. A la question relative à la certification des miels, les réponses de l’enquête comprennent différents signes d'identification de la qualité et de l'origine (SIQO) hormis la certification Agriculture Biologique (AB), ainsi que d’autres démarches qualité (marques privées et mention de qualité facultative). La répartition des volumes de miel produits en AB et en conventionnel en 2022 a été présentée dans la synthèse de l’estimation de la production de miel de la même année. Les démarches qualités abordées dans la suite de cet article se réfèrent donc uniquement aux productions hors AB.
Les démarches qualité renseignées se regroupent ici en 5 catégories, qui présentent toutes des critères d’ordre géographique.
• Les démarches qualité étudiées
Pour chaque miellée, les répondants de l’enquête ont indiqué si le miel était produit selon un cahier des charges particulier. A la question relative à la certification des miels, les réponses de l’enquête comprennent différents signes d'identification de la qualité et de l'origine (SIQO) hormis la certification Agriculture Biologique (AB), ainsi que d’autres démarches qualité (marques privées et mention de qualité facultative). La répartition des volumes de miel produits en AB et en conventionnel en 2022 a été présentée dans la synthèse de l’estimation de la production de miel de la même année. Les démarches qualités abordées dans la suite de cet article se réfèrent donc uniquement aux productions hors AB.
Les démarches qualité renseignées se regroupent ici en 5 catégories, qui présentent toutes des critères d’ordre géographique.
Il y a d’abord les SIQO qui recouvrent l’Appellation d’Origine Protégée (AOP) : AOP Miel de sapin des Vosges, AOP Miel de Corse. Et celles relatives à l’Indication Géographique Protégée (IGP) : IGP Miel des Cévennes, IGP Miel d’Alsace, IGP Miel de Provence (cette dernière IGP pouvant être couplée au Label Rouge miel Toutes Fleurs de Provence et au Label Rouge miel de Lavande de Provence).
Puis, on trouve les marques privées : la « Marque Parc » pour les miels réalisés au sein de parcs naturels régionaux ou nationaux. Et d’autre part, les « Autres marques » : « La Région du goût » pour l’Auvergne-Rhône-Alpes, « Sud de France » pour l’Occitanie et « Les miels de Bretagne » pour la région concernée. Et enfin, la mention de qualité facultative « Produit de montagne », pour les miels réalisés exclusivement en zones de montagne.
Il y a d’abord les SIQO qui recouvrent l’Appellation d’Origine Protégée (AOP) : AOP Miel de sapin des Vosges, AOP Miel de Corse. Et celles relatives à l’Indication Géographique Protégée (IGP) : IGP Miel des Cévennes, IGP Miel d’Alsace, IGP Miel de Provence (cette dernière IGP pouvant être couplée au Label Rouge miel Toutes Fleurs de Provence et au Label Rouge miel de Lavande de Provence).
Puis, on trouve les marques privées : la « Marque Parc » pour les miels réalisés au sein de parcs naturels régionaux ou nationaux. Et d’autre part, les « Autres marques » : « La Région du goût » pour l’Auvergne-Rhône-Alpes, « Sud de France » pour l’Occitanie et « Les miels de Bretagne » pour la région concernée. Et enfin, la mention de qualité facultative « Produit de montagne », pour les miels réalisés exclusivement en zones de montagne.
Le terme général « démarche qualité » a été adopté ici pour regrouper l’ensemble de ces démarches. Toutefois, il est important de noter que les SIQO (AOP, IGP, Label Rouge notamment ici) sont les démarches officielles encadrées par l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO), l’établissement public en charge du dispositif français des SIQO.


Figure 3 : Part de chaque région pour les miels sous démarche qualité
Figure 4 : Carte des démarches qualité dans l’échantillon des répondants
• Régions et démarches qualité
Des démarches qualité ont été renseignées dans 7 régions françaises en réponse à l’enquête (Fig. 3 et 4). Au total, 277 tonnes de miel ont été déclarées comme étant produites sous démarches de qualité dans l’échantillon des répondants. Trois régions sont particulièrement représentées : la région Provence-Alpes-Côte-D’azur (PACA) qui représente 35,7% de ce volume ; puis la Corse pour 23,6% et enfin l’Auvergne-Rhône-Alpes (AURA) à hauteur de 19,3%. Enfin, les exploitations des régions Grand-Est, Bretagne, Occitanie et Bourgogne-Franche-Comté (BFC) produisent 21% du miel sous démarche qualité de l’échantillon.
• Régions et démarches qualité
Des démarches qualité ont été renseignées dans 7 régions françaises en réponse à l’enquête (Fig. 3 et 4). Au total, 277 tonnes de miel ont été déclarées comme étant produites sous démarches de qualité dans l’échantillon des répondants. Trois régions sont particulièrement représentées : la région Provence-Alpes-Côte-D’azur (PACA) qui représente 35,7% de ce volume ; puis la Corse pour 23,6% et enfin l’Auvergne-Rhône-Alpes (AURA) à hauteur de 19,3%. Enfin, les exploitations des régions Grand-Est, Bretagne, Occitanie et Bourgogne-Franche-Comté (BFC) produisent 21% du miel sous démarche qualité de l’échantillon.
• Des productions régionales et des démarches qualité porteuses d’une identité géographique
Dans notre enquête, la part de miel, produite sous démarche qualité au sein de l’échantillon, a été déterminée pour chaque miellée (Fig. 5). Par exemple, pour la miellée de tournesol, 2% de la production totale de tournesol, qui représente 167 tonnes, est sous démarche qualité, soit 3,3 tonnes. Pour le miel de lavande, 30% de la production totale déclarée (250 tonnes) par l’échantillon est sous démarche qualité, c’est-à-dire un volume de 75 tonnes. Les miellées non citées ne sont pas produites sous démarche qualité par les répondants à l’enquête. En parallèle, les régions où sont situées les exploitations produisant sous démarche de qualité ont été détaillées pour chaque miellée (Fig. 6).
• Des productions régionales et des démarches qualité porteuses d’une identité géographique
Dans notre enquête, la part de miel, produite sous démarche qualité au sein de l’échantillon, a été déterminée pour chaque miellée (Fig. 5). Par exemple, pour la miellée de tournesol, 2% de la production totale de tournesol, qui représente 167 tonnes, est sous démarche qualité, soit 3,3 tonnes. Pour le miel de lavande, 30% de la production totale déclarée (250 tonnes) par l’échantillon est sous démarche qualité, c’est-à-dire un volume de 75 tonnes. Les miellées non citées ne sont pas produites sous démarche qualité par les répondants à l’enquête. En parallèle, les régions où sont situées les exploitations produisant sous démarche de qualité ont été détaillées pour chaque miellée (Fig. 6).


Figure 5 : Part de miel produit sous démarche qualité (hors AB) en fonction de la production totale de l’échantillon
Figure 6 : Localisation des exploitations apicoles produisant les miels sous démarche de qualité (hors AB)
Les miels typiques de Corse produits sous démarche qualité (clémentinier, maquis de printemps et d’été, miellat du maquis, miel Corse multi-gamme) ont été regroupés sous l’appellation « Corse » en figure 5. Pour une plus grande simplicité de lecture, ces miellées n’ont pas été détaillées individuellement dans les figures 5 et 6. Dans cette catégorie, plus de trois quarts de la production est certifiée AOP Miel de Corse – Mele di Corsica, ce qui représente une certification de 25,4 tonnes de miel. Les 25% de la production restants n’ont pas été renseignés comme étant sous démarche qualité par les répondants de l’enquête. Il est important de souligner que 75% du miel de châtaignier commercialisé sous démarche qualité sont produits en Corse (Fig. 6), soit environ 17 tonnes, sous l’appellation AOP Miel de Corse. Le dernier quart, sous démarche qualité, correspond au miel de châtaignier produit sous IGP Miel des Cévennes, IGP Miel d’Alsace et « La Région du goût » (AURA).
Les miels typiques de Corse produits sous démarche qualité (clémentinier, maquis de printemps et d’été, miellat du maquis, miel Corse multi-gamme) ont été regroupés sous l’appellation « Corse » en figure 5. Pour une plus grande simplicité de lecture, ces miellées n’ont pas été détaillées individuellement dans les figures 5 et 6. Dans cette catégorie, plus de trois quarts de la production est certifiée AOP Miel de Corse – Mele di Corsica, ce qui représente une certification de 25,4 tonnes de miel. Les 25% de la production restants n’ont pas été renseignés comme étant sous démarche qualité par les répondants de l’enquête. Il est important de souligner que 75% du miel de châtaignier commercialisé sous démarche qualité sont produits en Corse (Fig. 6), soit environ 17 tonnes, sous l’appellation AOP Miel de Corse. Le dernier quart, sous démarche qualité, correspond au miel de châtaignier produit sous IGP Miel des Cévennes, IGP Miel d’Alsace et « La Région du goût » (AURA).
Si l’on s’intéresse à présent au miel de lavande, 30% de sa production sont réalisés sous démarche qualité, soit environ 75 tonnes. C’est ainsi la miellée la plus produite sous démarche qualité, en termes de volume de production. Elle se localise à plus de 85% en PACA (IGP Miel de Provence, Label Rouge Miel de lavande de Provence et la mention « Produit de Montagne »), pour 10% en AURA (« La région du goût » et l'IGP Miel de Provence) et pour le reste en Occitanie (IGP Miel de Provence).
Les miels de montagne, pissenlit, garrigue, lavande, romarin et miellat produits sous démarche qualité sont majoritairement produits par les exploitations de la région PACA (Fig. 6) : IGP Miel de Provence, auquel est parfois couplé le Label Rouge Toutes Fleurs ou le Label Rouge Miel de Lavande ; et la mention « Produit de Montagne ».
Si l’on s’intéresse à présent au miel de lavande, 30% de sa production sont réalisés sous démarche qualité, soit environ 75 tonnes. C’est ainsi la miellée la plus produite sous démarche qualité, en termes de volume de production. Elle se localise à plus de 85% en PACA (IGP Miel de Provence, Label Rouge Miel de lavande de Provence et la mention « Produit de Montagne »), pour 10% en AURA (« La région du goût » et l'IGP Miel de Provence) et pour le reste en Occitanie (IGP Miel de Provence).
Les miels de montagne, pissenlit, garrigue, lavande, romarin et miellat produits sous démarche qualité sont majoritairement produits par les exploitations de la région PACA (Fig. 6) : IGP Miel de Provence, auquel est parfois couplé le Label Rouge Toutes Fleurs ou le Label Rouge Miel de Lavande ; et la mention « Produit de Montagne ».
• Le miel de printemps bien représenté sous démarche qualité
Parmi les 7 régions qui déclarent produire du miel sous démarche qualité, 6 d’entre-elles produisent du miel de printemps. On retrouve le plus de démarches qualité différentes parmi les miels de printemps et d’été (miels polyfloraux) avec des appellations sous SIQO (IGP, AOP), des marques régionales et la mention « Produit de Montagne » (Fig. 6).
• Le miel de printemps bien représenté sous démarche qualité
Parmi les 7 régions qui déclarent produire du miel sous démarche qualité, 6 d’entre-elles produisent du miel de printemps. On retrouve le plus de démarches qualité différentes parmi les miels de printemps et d’été (miels polyfloraux) avec des appellations sous SIQO (IGP, AOP), des marques régionales et la mention « Produit de Montagne » (Fig. 6).
À l’inverse, les miels monofloraux de grandes cultures comme le tournesol et le colza sont très peu produits sous ce type de démarche (2%-3% de leur production totale) et le sont uniquement en Occitanie et AURA. L’appellation « Sud de France » de la région Occitanie représente d’ailleurs la seule démarche qualité observée pour le miel de tournesol. Le miel de colza, lui, est valorisé sous les marques régionales de l’AURA et de l’Occitanie.
À l’inverse, les miels monofloraux de grandes cultures comme le tournesol et le colza sont très peu produits sous ce type de démarche (2%-3% de leur production totale) et le sont uniquement en Occitanie et AURA. L’appellation « Sud de France » de la région Occitanie représente d’ailleurs la seule démarche qualité observée pour le miel de tournesol. Le miel de colza, lui, est valorisé sous les marques régionales de l’AURA et de l’Occitanie.
Diversification : une stratégie majoritairement adoptée
Parmi les apiculteurs enquêtés, 68% font de la diversification des produits de la ruche, c’est-à-dire qu’en plus du miel, ils produisent d’autres produits ou proposent des prestations de pollinisation. Parmi l’échantillon de répondants et en dehors de la production de miel, près d’un tiers des apiculteurs déclarent transformer leurs produits (30,4%), environ un quart produisent du pollen (27,5%), de la propolis (23,4%) ou encore des produits d’élevage (26,1%). La cire ne représente pas une part prépondérante des produits issus des exploitations enquêtées (13,4%). Il en va de même pour la gelée royale (12,2%). Par ailleurs, moins de 10% des apiculteurs proposent des prestations de pollinisation (Fig. 7).
Parmi les apiculteurs enquêtés, 68% font de la diversification des produits de la ruche, c’est-à-dire qu’en plus du miel, ils produisent d’autres produits ou proposent des prestations de pollinisation. Parmi l’échantillon de répondants et en dehors de la production de miel, près d’un tiers des apiculteurs déclarent transformer leurs produits (30,4%), environ un quart produisent du pollen (27,5%), de la propolis (23,4%) ou encore des produits d’élevage (26,1%). La cire ne représente pas une part prépondérante des produits issus des exploitations enquêtées (13,4%). Il en va de même pour la gelée royale (12,2%). Par ailleurs, moins de 10% des apiculteurs proposent des prestations de pollinisation (Fig. 7).
Cette enquête nationale, pour la première fois harmonisée entre les régions, a permis d’illustrer les tendances 2022 en termes de circuits de commercialisation, de démarches qualité et de diversification. Si la vente directe reste le circuit de vente majoritairement adopté par les apiculteurs pour valoriser leurs produits, la diversification est également une stratégie largement pratiquée par ces derniers. Le miel de lavande arrive en tête des volumes produits sous démarche qualité (dont sous IGP Miel de Provence et Label Rouge Miel de lavande de Provence).
Cette enquête nationale, pour la première fois harmonisée entre les régions, a permis d’illustrer les tendances 2022 en termes de circuits de commercialisation, de démarches qualité et de diversification. Si la vente directe reste le circuit de vente majoritairement adopté par les apiculteurs pour valoriser leurs produits, la diversification est également une stratégie largement pratiquée par ces derniers. Le miel de lavande arrive en tête des volumes produits sous démarche qualité (dont sous IGP Miel de Provence et Label Rouge Miel de lavande de Provence).

Figure 7 : Diversité des productions apicoles réalisées en dehors du miel
N.B : Lors de l’enquête, les apiculteurs avaient l’opportunité d’indiquer plusieurs productions (ainsi, la somme des pourcentages fait plus de 100%).
Auteurs :
Marion des Roseaux (ITSAP), Chloé Juge (ADA AURA) et Emilie Tourlet (ADAPI), avec la contribution de Cécile Ferrus (ITSAP)
Image :
source : SYMPAS
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