Etiquetage nutritionnel : Faut-il afficher un étiquetage nutritionnel pour les produits de la ruche et les produits transformés issus de l’apiculture ?
Publié le 14/03/2018
Qualité des produits
Le règlement européen dit INCO (UE) n°1169/2011 concerne l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires. Son objectif est notamment d’harmoniser les règles d’étiquetage des denrées alimentaires au niveau européen.
Ce règlement a introduit à partir de décembre 2016, l’obligation de mettre sur l’étiquette une déclaration nutritionnelle pour les denrées alimentaires pré-emballées. L’objectif de l’affichage de la déclaration nutritionnelle sur les étiquetages est d’aider le consommateur dans le choix des denrées alimentaires et de favoriser les actions des politiques de santé publique en matière de nutrition.
L’étiquetage nutritionnel consiste à afficher sur l’étiquette du produit la valeur nutritionnelle de 100 g ou 100 ml de produit, elle comprend à minima : la valeur énergétique et la quantité de graisses, d’acides gras saturés, de glucides, de sucres, de protéines et de sel.
Ce règlement a introduit à partir de décembre 2016, l’obligation de mettre sur l’étiquette une déclaration nutritionnelle pour les denrées alimentaires pré-emballées. L’objectif de l’affichage de la déclaration nutritionnelle sur les étiquetages est d’aider le consommateur dans le choix des denrées alimentaires et de favoriser les actions des politiques de santé publique en matière de nutrition.
L’étiquetage nutritionnel consiste à afficher sur l’étiquette du produit la valeur nutritionnelle de 100 g ou 100 ml de produit, elle comprend à minima : la valeur énergétique et la quantité de graisses, d’acides gras saturés, de glucides, de sucres, de protéines et de sel.
Toutefois, ce règlement prévoit des dérogations. Les denrées alimentaires auxquelles ne s’applique pas l’obligation de déclaration nutritionnelle sont notamment (voir annexe V du règlement) :
•Les produits non transformés qui comprennent un seul ingrédient ou une seule catégorie d’ingrédients ;
•Les denrées alimentaires conditionnées dans des emballages ou récipients de petite taille (face la plus grande < 25 cm²) ;
•Les denrées alimentaires produites en faible quantité et fournies directement par le fabricant au consommateur final ou à des établissements de détail locaux fournissant directement le consommateur final.
Ainsi, le miel, le pollen et la gelée royale ne sont pas concernés par l’obligation d’indiquer une déclaration nutritionnelle. En effet, ce sont des produits agricoles primaires non transformés. Par contre, par principe, les produits transformés issus de l’apiculture peuvent être concernés (nougat, pain d’épices…).
Toutefois, ce règlement prévoit des dérogations. Les denrées alimentaires auxquelles ne s’applique pas l’obligation de déclaration nutritionnelle sont notamment (voir annexe V du règlement) :
•Les produits non transformés qui comprennent un seul ingrédient ou une seule catégorie d’ingrédients ;
•Les denrées alimentaires conditionnées dans des emballages ou récipients de petite taille (face la plus grande < 25 cm²) ;
•Les denrées alimentaires produites en faible quantité et fournies directement par le fabricant au consommateur final ou à des établissements de détail locaux fournissant directement le consommateur final.
Ainsi, le miel, le pollen et la gelée royale ne sont pas concernés par l’obligation d’indiquer une déclaration nutritionnelle. En effet, ce sont des produits agricoles primaires non transformés. Par contre, par principe, les produits transformés issus de l’apiculture peuvent être concernés (nougat, pain d’épices…).

Illustration : Exemple d’affichage de la déclaration nutritionnelle sous la forme d’un tableau
Elle peut être complétée par d’autres éléments (voir article 30). Cette déclaration nutritionnelle est exprimée pour 100 g ou 100 ml de produit (voir article 32). Le règlement précise également la forme sous laquelle ces informations sont présentées aux consommateurs (positionnement, taille, présentation…) (voir article 34). Les informations doivent être présentées sous la forme d’un tableau (voir modèle pdf). En cas de manque de place suffisante, les informations peuvent être présentées sous forme linéaire.
Quels sont les produits concernés et les dérogations prévues ?
Ce règlement prévoit des dérogations. Les denrées alimentaires auxquelles ne s’applique pas l’obligation de déclaration nutritionnelle sont notamment (voir annexe V du règlement) :
Les produits non transformés qui comprennent un seul ingrédient ou une seule catégorie d’ingrédients ;
Les denrées alimentaires conditionnées dans des emballages ou récipients de petite taille (face la plus grande < 25 cm²) ;
Les denrées alimentaires produites en faible quantité et fournies directement par le fabricant au consommateur final ou à des établissements de détail locaux fournissant directement le consommateur final.
Ainsi, le miel, le pollen et la gelée royale ne sont pas concernés par l’obligation d’indiquer une déclaration nutritionnelle. En effet, ce sont des produits agricoles primaires non transformés. Par contre, par principe, les produits transformés issus de l’apiculture peuvent être concernés (nougat, pain d’épices…).
Toutefois, les organisations professionnelles (FNSEA, APCA, FNEC, …) se sont mobilisées pour défendre les productions fermières face à cette obligation d’étiquetage (petites exploitations agricoles, coût des analyses très élevés, variabilité de la composition des matières premières, …).
Ce règlement prévoit des dérogations. Les denrées alimentaires auxquelles ne s’applique pas l’obligation de déclaration nutritionnelle sont notamment (voir annexe V du règlement) :
Les produits non transformés qui comprennent un seul ingrédient ou une seule catégorie d’ingrédients ;
Les denrées alimentaires conditionnées dans des emballages ou récipients de petite taille (face la plus grande < 25 cm²) ;
Les denrées alimentaires produites en faible quantité et fournies directement par le fabricant au consommateur final ou à des établissements de détail locaux fournissant directement le consommateur final.
Ainsi, le miel, le pollen et la gelée royale ne sont pas concernés par l’obligation d’indiquer une déclaration nutritionnelle. En effet, ce sont des produits agricoles primaires non transformés. Par contre, par principe, les produits transformés issus de l’apiculture peuvent être concernés (nougat, pain d’épices…).
Toutefois, les organisations professionnelles (FNSEA, APCA, FNEC, …) se sont mobilisées pour défendre les productions fermières face à cette obligation d’étiquetage (petites exploitations agricoles, coût des analyses très élevés, variabilité de la composition des matières premières, …).
Aussi, dans un courrier du 14 décembre 2016, relatif à l’application de la dérogation sur les valeurs nutritionnelles, la DGCCRF a précisé le point 3 ci-dessus concernant la notion de faibles quantités fournies directement au consommateur final. Aussi, les produits ne sont pas soumis à l’obligation d’affichage nutritionnel si :
•Les produits sont vendus en direct au consommateur (à la ferme, sur les marchés, dans le cadre de circuits courts d’AMAP, etc.) ou à des commerces de détail locaux (Grandes et Moyennes Surfaces comprises), dans un rayon de 100 km environ autour de l’exploitation. « Cette distance peut être étendue pour les producteurs situés dans des zones de peuplement peu denses qui développent des circuits de commercialisation auprès des consommateurs et de détaillants dans les pôles urbains les plus proches ».
•Les denrées alimentaires sont issues d’opérateurs qui répondent à la définition de micro-entreprise : 10 salariés et 2 millions d’€ de chiffre d’affaires annuel maximum.
Ces critères s’entendent de manière cumulative.
Aussi, dans un courrier du 14 décembre 2016, relatif à l’application de la dérogation sur les valeurs nutritionnelles, la DGCCRF a précisé le point 3 ci-dessus concernant la notion de faibles quantités fournies directement au consommateur final. Aussi, les produits ne sont pas soumis à l’obligation d’affichage nutritionnel si :
•Les produits sont vendus en direct au consommateur (à la ferme, sur les marchés, dans le cadre de circuits courts d’AMAP, etc.) ou à des commerces de détail locaux (Grandes et Moyennes Surfaces comprises), dans un rayon de 100 km environ autour de l’exploitation. « Cette distance peut être étendue pour les producteurs situés dans des zones de peuplement peu denses qui développent des circuits de commercialisation auprès des consommateurs et de détaillants dans les pôles urbains les plus proches ».
•Les denrées alimentaires sont issues d’opérateurs qui répondent à la définition de micro-entreprise : 10 salariés et 2 millions d’€ de chiffre d’affaires annuel maximum.
Ces critères s’entendent de manière cumulative.
Cela signifie que finalement très peu d’exploitations sont concernées par cette obligation de d’afficher l’étiquetage nutritionnel sur leurs produits.
Cependant, même dans le cas où cet affichage n’est pas obligatoire en raison d’une dérogation, un opérateur peut toutefois choisir d’indiquer cet étiquetage nutritionnel s’il le souhaite, de manière facultative et volontaire.
En 2017, l’ITSAP-Institut de l’abeille a effectué une mise à jour de l’annuaire des laboratoires en ligne sur son site internet et en a profité pour y intégrer les laboratoires effectuant des analyses nutritionnelles en prestations de service sur les produits de la ruche/produits transformés issus de l’apiculture.
Cela signifie que finalement très peu d’exploitations sont concernées par cette obligation de d’afficher l’étiquetage nutritionnel sur leurs produits.
Cependant, même dans le cas où cet affichage n’est pas obligatoire en raison d’une dérogation, un opérateur peut toutefois choisir d’indiquer cet étiquetage nutritionnel s’il le souhaite, de manière facultative et volontaire.
En 2017, l’ITSAP-Institut de l’abeille a effectué une mise à jour de l’annuaire des laboratoires en ligne sur son site internet et en a profité pour y intégrer les laboratoires effectuant des analyses nutritionnelles en prestations de service sur les produits de la ruche/produits transformés issus de l’apiculture.
Pour consulter ces analyses :
ou
Attention, à noter que dès lors qu’une allégation nutritionnelle et/ou une allégation de santé est mentionnée sur un étiquetage, l’opérateur est obligé d’indiquer la déclaration nutritionnelle.
Pour consulter ces analyses :
ou
Attention, à noter que dès lors qu’une allégation nutritionnelle et/ou une allégation de santé est mentionnée sur un étiquetage, l’opérateur est obligé d’indiquer la déclaration nutritionnelle.
Quelles sources des données utilisables pour l’étiquetage nutritionnel ?
Plusieurs sources de données peuvent être utilisées pour établir cette déclaration nutritionnelle (voir article 31) :
•des données issues de l’analyse de la denrée alimentaire (analyse réalisée par le fabriquant ou le producteur)
•du calcul effectué à partir des valeurs moyennes connues ou effectives relatives aux ingrédients utilisés
•du calcul effectué à partir de données généralement établies et acceptées.
Plusieurs sources de données peuvent être utilisées pour établir cette déclaration nutritionnelle (voir article 31) :
•des données issues de l’analyse de la denrée alimentaire (analyse réalisée par le fabriquant ou le producteur)
•du calcul effectué à partir des valeurs moyennes connues ou effectives relatives aux ingrédients utilisés
•du calcul effectué à partir de données généralement établies et acceptées.
Sinon, il existe des tables « Ciqual » (Centre d’Informations sur la Qualité des Aliments) publiées par l’Observatoire de la qualité nutritionnelle des aliments, avec des profils nutritionnels type par produit. Pour les produits apicoles, il existe des tables de références pour les produits suivants :
•Miel
•Pollen (frais)
•Pollen (partiellement séché)
•Nougat ou touron
•Pain d’épices
Voir : https://ciqual.anses.fr/
Sinon, il existe des tables « Ciqual » (Centre d’Informations sur la Qualité des Aliments) publiées par l’Observatoire de la qualité nutritionnelle des aliments, avec des profils nutritionnels type par produit. Pour les produits apicoles, il existe des tables de références pour les produits suivants :
•Miel
•Pollen (frais)
•Pollen (partiellement séché)
•Nougat ou touron
•Pain d’épices
Voir : https://ciqual.anses.fr/

Illustration : Copie écran du site TableCiqual
Ce projet Ciqual a pour objectif, au sein de l’Anses, de collecter, évaluer et rendre disponibles des données de composition nutritionnelle des aliments génériques consommés en France.
Les données collectées, confidentielles, sont ensuite agrégées par le CIQUAL pour produire des valeurs moyennes de référence pour des aliments génériques. Le site présente des tables de composition nutritionnelle de certaines denrées alimentaires, regroupant les teneurs en différents constituants (glucides, protéines, lipides et acides gras, vitamines, minéraux…) ainsi que les valeurs énergétiques des aliments. Les données sont toujours proposées pour 100 g d’aliment.

Illustration : Copie écran de l’annuaire des laboratoires de l’ITSAP ((http://itsap.asso.fr/outils/laboratoires/recherche-analyses/)
INTEGRATION DES ANALYSES NUTRITIONNELLES DANS L’ANNUAIRE DES LABORATOIRES DE L’ITSAP
Les laboratoires référencés dans l’annuaire de l’ITSAP pour la réalisation d’analyses nutritionnelles sont notamment les suivants :
– Apimedia, France
– Apinevada, Espagne
– Aqualeha, France
– A.BIO.C – groupe Qualtech, France
– Aveyron Labo, France
– Capinov, France
– CARI, Belgique
– CETAM, France
– CRA API, Italie
– Eurofins, France
– Intertek, Allemagne
– InVivoLabs, France
– IZSVe, Italie
– Labocea, France
– Laboratoire de Sciences et Technologies Alimentaires, Belgique
– Famille Michaud Apiculteurs, France
– PARM, France, Martinique
– QSI, Allemagne,
– SCL, France
– Etc.
Deux types d’analyses nutritonnelles y ont été intégrées :
•Les analyses correspondant à la déclaration nutritionnelle obligatoire, regroupées dans l’annuaire sous le terme «étiquetage nutritionnel INCO»
•Les autres analyses nutritionnelles, portant généralement sur le dosage de nutriments d’intérêt (vitamines, flavonoïdes, polyphénols…).
Les analyses du profil nutritionnel sont assez couteuses, autour de 150 à 250 euros l’analyse (voire plus), selon le laboratoire et les caractéristiques de l’analyse.
Deux types d’analyses nutritonnelles y ont été intégrées :
•Les analyses correspondant à la déclaration nutritionnelle obligatoire, regroupées dans l’annuaire sous le terme «étiquetage nutritionnel INCO»
•Les autres analyses nutritionnelles, portant généralement sur le dosage de nutriments d’intérêt (vitamines, flavonoïdes, polyphénols…).
Les analyses du profil nutritionnel sont assez couteuses, autour de 150 à 250 euros l’analyse (voire plus), selon le laboratoire et les caractéristiques de l’analyse.
Auteur :
Cécile Ferrus (ITSAP - Institut de l'abeille)
Contact :
cecile.ferrus(a)itsap.asso.fr
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